samedi 19 novembre 2011

dali najeh : biodiversité et approche participative


La prise en compte du développement durable en matière de production agricole et notamment forestière apporte une dimension supplémentaire car il s'agit d'assurer la pérennité de la diversité biologique, garant d'un équilibre des espèces, de leur habitat naturel, support du patrimoine génétique.


L'adoption de nouveaux systèmes de subsistance

Il conviendrait :

a)      d'aider les groupes pastoraux à gérer eux mêmes leurs terres sur une base essentiellement équitable et écologiquement rationnelle.

b)      de fournir d'autres sources de revenus aux populations concernées dans le cadre de programmes de développement rural intégré;

c)      de promouvoir de nouvelles voies de développement socio-économique dans le secteur des services et petits métiers, par le biais de la formation professionnelle notamment.

L'élaboration d'un programme national de lutte contre la désertification

Il conviendrait :
a)      de disposer d'un schéma stratégique de planification visant aussi bien la mise en valeur des terres que la protection et la gestion des ressources naturelles des zones arides;

b)      de renforcer les capacités institutionnelles et humaines pour donner un contenu pertinent à la planification écologique.

La mobilisation de la population

Il conviendrait :

a)      d'élaborer un programme adhoc d'éducation écologique à l'intention des écoles, traitant tout particulièrement des questions de désertification.

b)      de soutenir les efforts des collectivités locales, des ONGs et des utilisateurs des terres dégradées dans leur lutte contre la désertification et ce en mettant à leur disposition connaissances et expériences.

Les défis à relever pour contenir la désertification et assurer une gestion durable des terres à l'aube du 21ème siècle concernent la nécessité :

a)      d'adopter et d'appliquer une politique démographique cohérente ainsi qu'une stratégie d'aménagement du territoire compatible avec la capacité de charge des régions méridionales du pays;

b)      de maîtriser tous les outils et techniques d'observation et d'évaluation pour faciliter la prise de décision;

c)      de disposer d'une stratégie nationale de réhabilitation des terres dégradées, de protection et de gestion durable des terres menacées ainsi que des programmes cohérents d'intervention spécifique;

d)      de renforcer matériellement la capacité des populations à entreprendre et entretenir à leur profit tous travaux traditionnels ou nouveaux de conservation des eaux et du sol, de reboisement ou d'amélioration des parcours dans leur territoires;

e)      de développer tous moyens d'éducation, de sensibilisation, de concertation, d'obligation participative des communautés locales, des organisations rurales et des ONGs au service d'une exploitation respectueuse de l'environnement;

f)        de proposer des solutions alternatives aux populations s'adonnant au grand pastoralisme dans le sud.

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