mercredi 30 novembre 2011

Najeh Dali : Mécanisme de développement propres l’échec de l’Afrique : En raison de son très faible pouvoir économique et de son fort besoin de financement, l'Afrique peine à imposer son point de vue dans les négociations climatiques. Que faut-il faire pour que l'Afrique fait entendre sa voix


Najeh Dali : Mécanisme de développement propres l’échec de l’Afrique : En raison de son très faible pouvoir économique et de son fort besoin de financement, l'Afrique peine à imposer son point de vue dans les négociations climatiques. Que faut-il faire pour que l'Afrique fait entendre sa voix

Depuis quelques années dans le cadre du protocole de Kyoto relatif aux engagements des pas industrialisés à réduire les gaz à effets de serre, plusieurs mécanismes ont été crées dont notamment le mécanisme de développement propre qui consiste pour les pays industrialisés à financer des projets réduisant ou évitant des émissions dans les pays en développement en contrepartie de crédits carbone.
-       A ce titre par manque de consciences ou compétences,  l’Afrique n’a pas bénéficié énormément à part quelques projets en Tunisie (décharges contrôlées) ou en Afrique du Sud, Maroc.  Les investisseurs préfèrent des projets de transformation de procédés industriels dans lesquels la réduction de carbone est mesurable, traçable et vérifiable. Ces projets ne sont pas bien identifiés en Afrique surtout les projets à risque. Les projets relatifs à l’eau ne sont intéressants pour les pays industrialisés et les projets des énergies renouvelables trop couteux pour les pays en voie de développement comparativement à l’utilisation aux énergies fossilles
Autre souci : les financements précoces pour le climat, qui doivent permettre de-financer les besoins les plus urgents des pays en développement contre le changement climatique avant la mise en place du fonds vert en 2013, ont été plus faibles qu'escompté : bien moins que les 30 milliards de dollars promis sur trois ans.
-       Il importe de noter que selon les spécialistes il ne s’agit pas d’un nouveau fonds mias plutôt  une autre façon pour redéployer les moyens déjà alloués à l’aide au développement (donner par la main droite et prélever par la main gauche). Une partie a consisté en un recyclage de l'aide au développement et l'autre a pris la forme de prêts conditionnels au lieu des dons traditionnels.
-       Il est opportun de noter que la majorité sont des prêts , dit-on bonifiés,  pour attirer les entreprises étrangères. De plus, en raison des démarches et des contraintes administratives qu'impliquent ces prêts, nombre de pays africains n'ont pas été en mesure de monter suffisamment de dossiers de qualité pour mobiliser ces fonds",
-        
-       Ce manque d'expérience et de leaderships  font de l'Afrique sujette à pressions., Les Etats africains acceptent alors de rallier les positions climatiques des uns et des autres, de la Chine, des pays arabes, des Etats-Unis ou encore de la France, sans se préoccuper de leurs intérêts environnementaux. 


Proposé par Dali Najeh  


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Dali Najeh : l’FAO tire en Terre Africaine la sonnette d’alarme à Durban pour atteindre la sécurité alimentaire


Dali Najeh : l’FAO tire en Terre Africaine la sonnette d’alarme à Durban pour atteindre la sécurité alimentaire  

-      Depuis qu’on a commencé à prendre en considération les modes de consommation et de production dans le cadre des analyses scientifiques pour analyser les variations climatiques et en particulier les causes de l’émission des gaz à effets de serre, l’ensemble des scientifiques sont convaincus qu’il faut réduire notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles pour réussir à nourrir une population mondiale croissante, D’ailleurs ces les conclusions du rapport de la FAO publié mardi dans le cadre de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, à Durban (Afrique du Sud).
-      Selon l'Organisation des FAO, « la dépendance actuelle du secteur de l'alimentation à l'égard des combustibles fossiles [pourrait] limiter sa capacité à répondre aux besoins de la sécurité alimentaire ».
-      il est impératif d’adopter des modes de production moins énergivores et plus durables, utilisant les énergies renouvelables, si on veut tendre vers les objectifs du millénaire en matière de sécurité alimentaire.
-      Le secteur de l'alimentation – notamment la fabrication, la production, la transformation, le transport, la commercialisation et la consommation – représente en termes d'énergie quelque 95 exajoules (1), selon le rapport, soit environ 30 % de la consommation de l'énergie mondiale, et il produit plus de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
-      L'utilisation directe de l'énergie dans les fermes agricoles est de plus en plus élevée sans tenir compte des pesticides et des engrais.
-      La FAO relève que « si l'on additionne les pertes au niveau de la ferme aux pertes postrécolte, environ un tiers de tous les aliments produits – et l'énergie qui a été dépensée – est perdu ou gaspillé ».
-      Les mesures qui peuvent être prises au niveau des exploitations agricoles incluent l'utilisation de moteurs plus économes en carburant, l'utilisation du compost et des engrais de précision, le monitorage de l'irrigation et la distribution ciblée de l'eau, l'adoption de pratiques agricoles sans labour et l'utilisation de variétés végétales et animales moins dépendantes des intrants.

Une fois que les denrées alimentaires ont été récoltées, l'amélioration du transport et des infrastructures, une meilleure isolation des installations de stockage, la réduction des emballages et du gaspillage alimentaire et des appareils de cuisson plus efficaces offrent la possibilité de réduire encore davantage la consommation d'énergie dans le secteur alimentaire.

Résumé par Najeh Dali 

Najeh Dali: L'Union européenne (UE) fera elle le poids à Durban, en Afrique du Sud pour sauver le Protocole de Kyoto.


Najeh Dali: L'Union européenne (UE) fera elle le poids à Durban, en Afrique du Sud pour  sauver le Protocole de Kyoto. 




- Voila comme prévue l’Union Européenne qui est normalement  considérée comme la plus engagée au sujet d'une deuxième période d'engagement concernant le protocole de Kyoto - a souligné qu'elle n'était pas disposée à s'engager à moins que le reste du monde ait convenu d'un accord climatique mondial. 

- La délégation européenne participant au sommet du Climat à Duban a affirmé  que dans ce  cadre 100 pour cent de ceux qui en émettent les gaz à effets de serre couvrent 100 pour cent des émissions mondiales". L'UE veut voir un accord finalisé d'ici à 2015, et opérationnel d'ici à 2020 au plus tard. La première période d'engagement du Protocole de Kyoto prend fin en décembre 2012, et en l'absence de nouveaux engagements des pays développés, le monde sera laissé dépourvu de tout cadre juridiquement contraignant sur les émissions. 



                          - "Les choses semblent toujours impossibles jusqu'à ce qu'elles soient faites". Ces mots de Nelson Mandela ont été repris par Christiana Figueres, responsable des affaires climatiques à l'ONU, à la plénière d'ouverture de ce sommet.


- Déjà, plusieurs pays - y compris le Japon, la Russie et le Canada - ont exprimé leur réticence à signer une seconde fois l'accord. Comme lors des autres sommets, le Canada se prépare à annoncer son retrait de l'accord de Kyoto.


- La fracture entre pays développés et pays en développement est très bien vivante et active. Le président sud-africain, Jacob Zuma, a fait allusion à la situation des pays en développement dans son allocution lors de la cérémonie d'ouverture, exhortant les négociateurs à s'efforcer de trouver des solutions. Mais des groupes de la société civile, notamment 'Greenpeace' et 'Oxfam International', ont dit qu'ils étaient mécontents du manque d'ambition qu'il a exprimée. 

- Des groupes de différentes confessions religieuses se sont réunis à la veille des négociations dans un stade proche, pour prier pour des issues concrètes, équitables et équilibrées des négociations. Ils ont été rejoints par l'archevêque émérite Desmond Tutu, qui a demandé au monde de se préparer pour la bataille contre le réchauffement climatique. 

Tutu a critiqué les pays qui refusent de signer le Protocole de Kyoto. "Dieu veut que nous vivions dans un jardin, pas dans un désert", a-t-il déclaré à la foule. 



- Parmi les issues concrètes possibles attendues de Durban, figure la finalisation de la structure d’un vraie mécanisme de transfert des technologies propres et surtout  d'un Fonds vert pour le climat - un mécanisme qui gèrera et rendra compte du fonds pour le climat, y compris les 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020, promis par les pays développés pour les mesures d'adaptation et d'atténuation dans les nations en développement. 



recueilli  par Dali Najeh 

mardi 29 novembre 2011

Dali Najeh : Climat : La Terre s’échauffe et les êtres humains se refroidissent pour prendre des décisions : Les températures enregistrées en 2011 sont parmi les plus élevées que la Terre a connu


Dali Najeh : Climat : La Terre s’échauffe et les êtres humains se refroidissent pour prendre des décisions : Les températures enregistrées en 2011 sont parmi les plus élevées que la Terre a connu
-       L'année 2011 est jusqu'à maintenant la 10e année la plus chaude depuis que les températures ont commencé à être compilées en 1850, a annoncé mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), au deuxième jour du sommet climat tenu à Durban, en Afrique du Sud
-       Les 13 années les plus chaudes ont toutes été recensées au cours des 15 dernières années. Les données scientifiques sont «solides» et «prouvent sans équivoque que le monde se réchauffe»,
Selon l’Organisation Mondiale de la Météo, l'année qui s'achève a été marquée par des épisodes météorologiques extrêmes. La sécheresse a fait des dizaines de milliers de morts en Afrique de l'Est, des inondations meurtrières ont frappé l'Asie et 14 catastrophes météorologiques ont causé chacune plus d'un milliard $US de dégâts aux États-Unis.
Mail il semble qu’il est déjà trop tard pour agir  
-       Pour que les  petits États insulaires ne disparaissent pas il faut  abaisser la température du globe qu’au moins  1,5 degré Celsius,
-       «C'est trop tard», a-t-il déclaré à l'Associated Press à Genève, soulignant que limiter les températures à deux degrés constituait déjà un défi de taille. «Techniquement, si l'on agit vite, deux degrés, c'est faisable», a-t-il précisé.
-       Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère s'approchent rapidement des niveaux associés à une hausse de 2,4 degrés Celsius qui, selon les scientifiques, «pourrait provoquer des changements considérables et irréversibles», a ajouté le patron de l'OMM.
-       Les écarts de température les plus inhabituels ont été relevés dans le nord de la Russie où, par endroits, la température moyenne a augmenté de 4 degrés par rapport à la normale et de 9 degrés au cours du printemps.
-       L'Arctique russe et une grande partie de la Sibérie recèlent d'importantes quantités de méthane. Des températures estivales plus chaudes signifient une fonte plus importante du pergélisol et donc une libération accrue de ce gaz à effet de serre, dont le pouvoir de réchauffement est 23 fois supérieur au dioxyde de carbone.

Dali Najeh/Climat Les vrais défis qui sont posés à l’humanité pour sauver le village Terre des troubles climatiques : Sommet mondial Climat Durban Afrique du Sud


Dali Najeh/Climat Les vrais défis qui sont posés à l’humanité pour sauver le village Terre des troubles climatiques : les conflits entre pays riches et  les autres:  Sommet mondial Climat Durban Afrique du Sud
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o   D’après les nouvelles plus de 20 mille délégués seront présents à ce sommet pour étudier l’avenir du climat mondial  et surtout l’après du protocole de Kyoto qui prend fin 2012 qui était entré en vigueur en 2005.

- C'est ce que réclame la grande majorité des pays à travers le globe, à part quelques uns comme le Canada, les USA, le Japon et la Russie, qui refusent de souscrire aux principes de Kyoto et qui, pour cette raison, sont les principales cibles des salves de critiques provenant de la société civile internationale.

- Ces derniers pays estiment que les pays émergents devraient cesser de jouer la carte de la culpabilisation des pays industrialisés comme excuse pour ne pas s'imposer à eux-mêmes des objectifs de réduction en matière d'émission des gaz à effet de serre.

- Ils citent la Chine comme exemple, dont ils rappellent qu'elle n'est pas soumise à des objectifs chiffrés, étant considérée comme faisant partie des pays émergents.

- Cependant, selon les scientifiques, ce sont bien les pays de l'hémisphère sud qui sont le moins responsables des émissions de gaz à effet de serre mais qui, en revanche, sont touchés le plus durement et le plus rapidement par les changements climatiques.

- En effet, les petites îles du Pacifique, les pays des régions tropicales et d'autres comme le Tchad, l'Inde et le Brésil, parmi ceux jugés les plus vulnérables aux catastrophes climatiques en question, pourraient commencer à évoquer des noms au cours de ce sommet et à dénoncer de façon plus directe les pays qui font obstruction au progrès dans le dossier de la réduction des gaz à effet de serre.

- Selon les experts, pour garder une planète viable, la température moyenne sur Terre ne doit pas augmenter de plus de deux degrés par rapport à celle de l'ère préindustrielle, selon les experts.

Si on ne veut pas franchir cette limite de deux degrés, les émissions de gaz à effet de serre devront atteindre leur plus haut niveau avant 2020, puis décroître rapidement, pour ne plus dépasser 1 tonne par an et par habitant en 2050, selon le diagnostic de Copenhague.

- Ils rappellent à cet effet que les prévisions tablent sur une augmentation des cyclones, des pluies torrentielles, et l'accélération de la fonte des glaciers. Tous ces événements ont des coûts économiques et humains importants.



Les pays émergents souhaitent également que soient prises des décisions mettant en
œuvre le Fonds vert pour le climat, destiné à financer la lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement ainsi que la mise en place de nouvelles institutions dans le domaine des technologies et de l'adaptation aux changements climatiques.


Dali Najeh/Climat : L’esprit de Nelson Mandela Sauvera-t-il le village Terre et son climat de ce que l’Homme lui a fait subir comme mal : Sommet Mondial Climat : Durban 28 nov- 12 Dec 2011


Dali Najeh/Climat : L’esprit de Nelson Mandela Sauvera-t-il le village Terre et son climat de  ce que l’Homme lui a fait subir comme mal  : Sommet Mondial Climat : Durban 28 nov- 12 Dec 2011 


En inaugurant aujourd’hui à Durban, Afrique du Sud la cérémonie d’ouverture du sommet mondial sur le climat le secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, a bien noté que
o    «Quand Nelson Mandela a marché vers la liberté en 1990, personne n'imaginait que l'Afrique du Sud était en voie de devenir un modèle et une inspiration pour le monde».
o   Quand le forum pour une Afrique du Sud démocratique a entamé ses travaux il y a vingt ans, personne ne songeait que l'Afrique du Sud deviendrait un modèle universel des négociations pour un avenir meilleur.
o   Mais quand les premières élections libres ont été tenues dans cette merveilleuse terre en 1994, tout le monde a compris que l'Afrique du Sud avait accompli l'impossible et qu'elle était parvenue à édifier un avenir meilleur pour son peuple.
o   Ce qui a marqué les esprits à ce moment-là, c'est cet enseignement du grand Nelson Mandela qui a dit que «les grands défis paraissent impossibles jusqu'à ce qu'ils se réalisent».

- Prenant  la parole, le président de la République d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, a indiqué que la production agricole des pays africains chutera de 50% à l'horizon 2050.

L'Afrique, a-t-il souligné, est le continent le plus exposé aux risques liés aux changements climatiques.

- Invité à prendre la parole, le président tchadien Idriss Deby a fait un plaidoyer remarquable en faveur de la préservation et du sauvetage du lac Tchad. dont la superficie est passée de 25.000 km2 dans les années 60 à moins de 3.000 km2 actuellement». Comment dès lors inverser les tendances destructrices et traiter avec efficacité

Proposé par Dali Najeh
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lundi 28 novembre 2011

Dali Najeh/Najeh Dali : Climat Voici le message de l’association WWF au sommet du climat à Dublin Afrique du Sud 28 Nov au 12 dec 2011 : il faut agir dès maintenant pour sauver les forêts 28/11/2011 15:11 (Par Jean-Charles BATENBAUM)


Dali Najeh/Najeh Dali : Climat
Voici le message de l’association WWF au sommet du climat à Dublin Afrique du Sud 28 Nov  au 1é dec 2011  : il faut agir dès maintenant pour sauver les forêts 28/11/2011 15:11 (Par Jean-Charles BATENBAUM)
WWF : il faut agir dès maintenant pour sauver les forêts
WWF : il faut agir dès maintenant pour sauver les forêts
La planète risque, d’ici 2020, de perdre 55,5 millions d’hectares de forêt. C’est ce que ressort du chapitre 3 « Forêt et climat », du rapport « Forêt Vivante » du WWF, présenté à l’occasion de l’ouverture de la Conférence de Durban sur le changement climatique, en Afrique du Sud.

-      La planète risque, d’ici 2020, de perdre 55,5 millions d’hectares de forêt. C’est ce que ressort du chapitre 3 « Forêt et climat », du rapport « Forêt Vivante » du WWF, présenté à l’occasion de l’ouverture de la Conférence de Durban sur le changement climatique, en Afrique du Sud.
-      En effet, selon le rapport du WWF, retarder encore de 10 ans l‘objectif mondial de Zéro Nette Déforestation et Dégradation (ZNDD), doublerait la superficie de forêt perdue d’ici 2030. Tarder à mettre en place des mesures d’urgence aurait pour conséquence la disparition de 124,7 millions d’hectares d’ici 2030.


-      WWF propose l’objectif mondial de Zéro Nette Déforestation et Dégradation (ZNDD) d’ici à 2020. Tout retard d’une décennie dans l’atteinte de cet objectif aurait pour conséquence le sacrifice de 69 million d’hectares de forêts supplémentaires à travers le monde. Ceci rendrait impossible toute tentative d’inverser la tendance alarmante de perte de la biodiversité.
http://www.actualites-news-environnement.com/images/foret-grand-02.jpg
http://www.actualites-news-environnement.com/images/bouton-guillemet-ouvre.gifSelon le rapport du WWF, retarder encore de 10 ans l‘objectif mondial de Zéro Nette Déforestation et Dégradation (ZNDD), doublerait la superficie de forêt perdue d’ici 2030http://www.actualites-news-environnement.com/images/bouton-guillemet-ferme.gif
-      Le Rapport Forêts Vivantes du WWF décline quatre scénarios afin d’explorer la faisabilité et les implications d’arrêter la déforestation et la dégradation galopante des forêts naturelles encore présentes dans le monde, ceci jusqu’en 2050.
-      En effet, il fait le constat que les nouvelles plantations ne sont pas la solution au changement climatique. En effet, la séquestration de carbone nécessaire à la compensation des émissions actuelles ne se fera pas avant 2040.
-      Selon Bruce Cabarle, Responsable de l’initiative Foret et Climat du WWF : « Nos forêts continuent de disparaître alors que nous tentons de trouver des solutions pour les sauver (…) Si la perte des forêts continue, les conséquences sur le climat auront des incidences dramatiques sur la nature et la survie de milliards de personnes. Les plantations ne sont pas la solution, le message est clair, il faut agir au plus vite pour ne pas perdre à jamais nos forêts ».

-      A Durban des décisions doivent être prises pour opérationnaliser le mécanisme REDD+, permettant aux pays en voie de développement d’être rémunérés, par les pays développés, pour leurs résultats obtenus en matière de préservation des forêts.

-      « REDD + est une occasion unique de répondre à la menace conjuguée du changement climatique et de la perte des forêts. Bien que des progrès considérables aient été accomplis sur les détails de ce mécanisme, le WWF appel aujourd’hui les gouvernements à se fixer un objectif mondial, Zéro nette déforestation et dégradation d’ici 2020, à la hauteur des enjeux. Le rapport Forêts Vivantes montre que sans REDD+ atteindre Zéro nette déforestation en 2020 n’est pas possible », note l’organisme dans un communiqué de presse.

-      « Le WWF est tout à fait conscient de la complexité des discussions qui seront menées à Durban, mais nous ne devons pas laisser l’opportunité que représente le mécanisme REDD+ nous filer entre les doigts. Si nous le construisons intelligemment, REDD+ permettrait de protéger les forêts et par là même le climat et d’aider les populations locales à sortir de la pauvreté. Les enjeux sont trop importants pour s’enliser dans des débats techniques », estime Gérald Steindlegger, Directeur de l’initiative Forêt et Climat du WWF.

-      L’objectif de ZNDD ne peut être atteint que par une d’augmentation massive et immédiate des investissements afin de contrer les facteurs déterminants de la déforestation. REDD+ est l’instrument le plus à même d’encourager et de canaliser les fonds privés et publics nécessaires à cet effort. Selon une analyse récente conduite par l’Institut international d’analyse des systèmes appliqués (IIASA), les financements nouveaux et additionnels, prévisibles et adéquats pour réussir à atteindre l’objectif de ZNDD d’ici à 2020 sont estimés de 30 à 53 milliards USD par an. Retarder l’action augmenterait fortement les coûts à long terme de la lutte contre le changement climatique.

-      « Si nous n’agissons pas maintenant pour stopper la déforestation, les chances de contenir l’augmentation de la température globale en dessous de 2oC seront perdues à jamais », note le WWF.

-      Au vu de l'urgence d’enrayer la déforestation, le WWF appelle les gouvernements à fournir le financement nécessaire pour soutenir les actions de REDD+. Les pays industrialisés ont un rôle crucial à jouer en fournissant un financement adéquat, prévisible et durable.

-      Le rapport basé sur le modèle « Forêts Vivantes », développé par l’Institut International d’Analyse des Systèmes Appliqués (IIASA) pour le WWF, présente, pour les 50 prochaines années, différents scénarios mettant en scène les changements de régimes alimentaires, les biocarburants, la politique de conservation, la demande en bois et bois de chauffage. Ces scénarios montrent qu’il est encore possible d’atteindre l’objectif ZNDD (zéro nette déforestation et dégradation) si nous agissons dès maintenant, peut on lire dans un communiqué de presse.

-      Pour le WWF, il est impératif de trouver à Durban, un accord sur les éléments clés permettant l’opérationnalité du mécanisme REDD+ si l’ont veut pouvoir préserver les forêts, le climat et la biodiversité mondiale et subsister aux besoins de l’homme.
Chapitre 3 du rapport « Forêts Vivantes » disponible sur :http://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/changement-climatique


Propé par Dali Najeh/ Najeh Dali 

Dali Najeh : sans être présent regarder cette VIDÉO. Sommet de la terre : adieu Kyoto, bonjour Durban


Dali Najeh : sans être présent regarder cette VIDÉO. Sommet de la terre : adieu Kyoto, bonjour Durban
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La conférence de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique s'est ouverte lundi à Durban (Afrique du Sud) pour 12 jours (28 novembre-9..
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Dali Najeh/ Najeh Dali

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Dali Najeh : Climat: les négociations sur l’avenir du protocole de Kyoto selon les présents débutent à bâton rompu, les pays vulnérables s'alarment : Dublin, Afrique du Sud 28 NOv _ 12 Dec 2011 · RÉAGIR


Dali Najeh : Climat: les négociations sur l’avenir du protocole de Kyoto selon les présents débutent à bâton rompu, les pays vulnérables s'alarment : Dublin, Afrique du Sud  28 NOv _ 12 Dec 2011
·         RÉAGIR
·         Voila comme convenu de vous présenter les dépêches à l’instant sur les négociations de l’avenir du protocole de kyoto / convention cadre des nations unies sur les changements climatiques , qui se passe actuellement à Dublan , Afrique du Sud du 28  Novembre au 12 décembre 2011 et qui représente presque la dernière étape pour trouver un compromis pour sauver l’avenir de ce protocole pour le prolonger le protocole de Kyoto ou  le remplacer par un autre. Sachant que le protocole de Kyoto est l’instrument international qui fixe les quotas des émissions des gaz à effets de serre  (CO2 et autres) que les pays industrialisés sont amenés à baisser avant la fin du protocole avant 2012. LES USA n’ont pas signés ce protocole (les USA représentent plus de 20% des émissions totales de la plante).Je vous recommande lire cet article publier à l’instant
-       Plus de 190 pays, des plus vulnérables face au réchauffement aux moins pressés d'agir, se retrouvent pour deux semaines à Durban (Afrique du Sud), pour tenter de redonner un cap aux négociations sur les changements climatiques et un avenir au protocole de Kyoto, emblème en sursis. (c) Afp
-       La conférence de l'ONU sur le climat, qui a débuté lundi à Durban (Afrique du Sud) pour douze jours, aura pour principale tâche d'esquisser un avenir au protocole de Kyoto et de répondre aux appels pressants lancés par les pays les plus vulnérables face au réchauffement.
-       Pour beaucoup de personnes dans les pays en développement et en Afrique, le changement climatique est une question de vie ou de mort", a souligné le président sud-africain Jacob Zuma, en clôture de la cérémonie d'ouverture.
-       En tant que conférence africaine, le résultat de cette 17e conférence sur le changement climatique doit reconnaître que résoudre le problème du climat ne peut pas être séparé de la lutte contre la pauvreté", a-t-il ajouté.
-       Les représentants de 191 pays sont attendus jusqu'au 9 décembre au centre des conférences de Durban, où la cérémonie d'ouverture a débuté avec quarante minutes de retard dans l'attente du chef de l'Etat sud-africain.
-       En deux semaines à peine, nous devons obtenir des résultats", a souligné à la tribune la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Patricia Espinosa, qui a pris la parole la première en tant que présidente de la précédente conférence tenue en décembre 2010 à Cancun (Mexique).
-       Elle a ensuite laissé sa place à son homologue sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane, qui va présider cette conférence dont la finalité est de tenter de contenir la hausse du thermomètre mondial sous le seuil des 2°C.
"Un accord, d'urgence"
-       Les inquiétudes soulevées par le changement climatique vont bien au-delà des murs de ce superbe endroit aux millions de personnes là-bas, dans les rues, qui appellent à la justice climatique", a lancé la ministre sud-africaine.
-       L'avenir du protocole de Kyoto, seul traité international imposant des objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à une quarantaine de pays industrialisés, s'annonce comme un sujet délicat aux côtés de questions comme les financements dont pourraient bénéficier les pays les plus vulnérables.
-       Les pays en développement exigent que les pays développés reprennent des engagements à l'issue d'une période initiale qui se termine fin 2012 et, au-delà du protocole de Kyoto lui-même, que les négociations débouchent sur un nouveau cadre international impliquant tous les pays.
-       CO2 Les Etats insulaires, parmi les plus vulnérables face au changement climatique, ont tiré la sonnette d'alarme en affirmant que la volonté des plus grands émetteurs de CO2 de retarder les décisions constituait "une trahison envers les populations les plus vulnérables face au changement climatique".
-       L'attitude des grands pays émergents comme l'Inde et la Chine, mais aussi des Etats-Unis, paralysés par leur situation politique intérieure, va être cruciale pour éviter un nouvel échec, alors que ce processus onusien reste très fragile deux ans après Copenhague.
-       Mais les Etats-Unis ont montré montré qu'ils n'étaient pas vraiment enclins à discuter d'un cadre contraignant à Durban, s'en remettant aux seules promesses de réductions d'émissions déjà prises par la plupart des grands pays.
-       Il est "peu probable" que les grandes économies revoient à la hausse d'ici à 2020 leurs objectifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, a estimé devant la presse le négociateur en chef Jonathan Pershing.
-       La responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres, a invité les délégués à trouver l'inspiration dans la longue lutte de Nelson Mandela contre le régime de l'apartheid en citant des propos de l'ex-président sud-africain: "Cela paraît toujours impossible jusqu'à ce que ce soit fait..."
-       Par ailleurs, l'appel à un camp "Occupy", inspiré de "Occupy Wall Street" n'a pas connu un grand succès, attirant une cinquantaine de militants.

Tiré par les publications de la COP par Dali Najeh/Najeh Dali

Dali Najeh Sommet Mondial du Climat ;Durban 28 Nove au 12 dec 2011 : Ottawa avant d'arriver sur les lieux, le ministre fédéral de l'Environnement canadien ne nie pas la possibilité que le Canada soit sur le point de se retirer du protocole de Kyoto.


Dali Najeh Sommet Mondial du Climat ;Durban 28 Nove au 12 dec 2011 :  Ottawa avant d'arriver sur les lieux, le ministre fédéral de l'Environnement canadien ne nie pas la possibilité que le Canada soit sur le point de se retirer du protocole de Kyoto.



Voila comme convenu de vous présenter les dépêches à l’instant sur les négociations de l’avenir du protocole de kyoto / convention cadre des nations unies sur les changements climatiques , qui se passe actuellement à Dublan , Afrique du Sud du 28  Novembre au 12 décembre 2011 et qui représente presque la dernière étape pour trouver un compromis pour sauver l’avenir de ce protocole pour le prolonger le protocole de Kyoto ou  le remplacer par un autre. Sachant que le protocole de Kyoto est l’instrument international qui fixe les quotas des émissions des gaz à effets de serre  (CO2 et autres) que les pays industrialisés sont amenés à baisser avant la fin du protocole avant 2012. LES USA n’ont pas signés ce protocole (les USA représentent plus de 20% des émissions totales de la plante).

Déjà à Ottawa avant d'arriver sur les lieux du sommet, au moment où débute la conférence de Durban sur les changements climatiques, le ministre fédéral de l'Environnement canadien ne nie pas la possibilité que le Canada soit sur le point de se retirer du protocole de Kyoto.
- Le ministre Peter Kent, qui s'envolera bientôt pour l'Afrique du Sud, a dévoilé un plan de 600 millions sur cinq ans pour encourager des mesures d'amélioration de la qualité de l'air.
- Mais il n'a pas contredit un reportage de la chaîne CTV, selon lequel le Canada quittera l'entente signée en 1997 peu avant Noël. Au contraire, a-t-il martelé, l'accord de Kyoto est «le passé» tandis que les ententes conclues aux sommets de Copenhague et de Cancún, lesquelles ne prévoient aucune cible contraignante, constituent «l'avenir» des négociations sur les changements climatiques.
«Notre gouvernement croit que la décision de l'ancien gouvernement libéral de signer le protocole de Kyoto a été l'une des plus grandes bourdes qu'il a commises, puisqu'il n'avait aucune intention de respecter cette entente », a-t-il ajouté.
- À Durban, le Canada compte faire la promotion d'un traité qui lie tous les pays, y compris les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, affirme le ministre. Plusieurs pays émergents, dont la Chine, l'Inde et le Brésil, refusent de se fixer des cibles de réduction des émissions.
«Ce que nous devons faire, à Durban et par la suite, est de négocier une entente qui engage tout le monde. S'il y a urgence à s'attaquer aux changements climatiques, ce n'est pas le moment pour les plus importants pollueurs de rester assis sur les lignes de touche.»
Deux autres pays qui ont adhéré à la première phase du protocole de Kyoto, la Russie et le Japon, ont annoncé qu'ils refusent d'accepter de nouvelles cibles de réductions de gaz à effet de serre sans que l'ensemble des pays se plie aux mêmes contraintes.


Dali Najeh
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Blog Dali NAJEH: Dali Najeh; La Taxe carbone est-ce une solution po...: Dali Najeh La Taxe Carbone, est l’un des sujets largement débattu actuellement à l’occasion du sommet mondial de Durban sur les changement...

Dali Najeh; La Taxe carbone est-ce une solution pour le développement durable et le climat


Dali Najeh
La Taxe Carbone, est l’un des sujets largement débattu actuellement à l’occasion du sommet mondial de Durban sur les changements climatique qui se tient du 28 novembre au 12 décembre le changement climatique, nous présentons ci-après une réflexion qui connaitrait une discussion dans les stratégies futures de la Tunisie pour lutter contre la pollution industrielle et le recours aux énergies renouvelables
http://www.tunisiepresse.com/societe/dossier_68_najeh+dali+position+tunisie+par+rapport+taxe+carbonne+partie+1.html
- A rappeler que dans ce cadre, l’OMC a publié, en collaboration avec le PNUE, un rapport intitulé : « Commerce et changement climatique » qui envisage une éventuelle « autorisation » pour la mise en place d’une taxe carbone aux frontières des pays qui auraient pris des mesures contraignantes pour la diminution des émissions de gaz à effet de serre et qui pourraient être désavantagés dans la concurrence internationale. Par ailleurs, l’OMC prévoit de réunir une conférence ministérielle sur le sujet pendant la semaine prochaine à Durban.

Aux origines de la taxe carbone:

- L’entrée dans le 21ème siècle a été marquée par l’enjeu d’une crise climatique se profilant à moyen et long-terme. La première phase de concrétisation d’une démarche globale pour la gestion de ce problème a été acquise, lors du protocole de Kyoto. La proposition de l’instauration de quotas d’émission de gaz à effet de serre a prévalu sur celle d’une approche fiscale du problème.

- Néanmoins, les économistes se sont prononcés, pour que «soit mis un prix sur le carbone». En effet, l’externalité négative pollution (et impact climatique) doit être prise en compte dans la production ou consommation de biens à travers le recours à une taxe carbone.

- A titre d’illustration, le prix des ressources énergétiques que nous consommons n’inclut pas actuellement le coût des dégâts causés à l’environnement et à nos populations. Leur consommation ne prend donc pas en compte dans le système de prix les coûts réels de la gestion des dommages occasionnés par cette consommation ainsi que les dommages qualitatifs (une dérive dangereuse du climat ou une perte d’écosytèmes)


- L’instauration d’une taxe crée une incitation permanente à infléchir les consommations et est de nature à façonner l’évolution de l’industrie et l’économie en général dans ce sens.


- L’imposition d’une taxe carbone sur les importations des pays réfractaires à la lutte contre les changements climatiques ou qui ne respectent pas leurs engagements internationaux, envers le protocole de Kyoto par exemple, a été lancée en 2006 pendant la conférence de Nairobi sur le Climat par le premier ministre français. L’idée a ensuite été retenue par l’UE, qui en a élaboré les règles de base, mais qui en a différé l’application pour ne pas indisposer d’éventuels partenaires avant la conférence de Copenhague.

Qu’est ce que la taxe carbone :


- La notion de taxe dite pigouvienne dans laquelle s’inscrit une écotaxe, est née au début du 20ème siècle. Le principe en est formulé par Arthur Cecil Pigou, économiste anglais. Il s’agit d’internaliser les dommages (les externalités négatives) causés par l’activité, notamment de production, d’un agent économique qui en laisse les coûts à la charge de la communauté.

- Les dommages sont dans le cas de l’écotaxe des préjudices environnementaux. Ceux-ci sont par exemple tous les types de pollution, et notamment les dégâts imputables au changement climatique occasionnés par les émissions de gaz à effet de serre.

- La taxe carbone ainsi que toutes les écotaxes, est un instrument de politique économique fondé sur le prix des biens. Les écotaxes accroissent le coût de certains biens et services, faisant décroitre en cela la quantité demandée. C’est ce que l’on appelle l’effet prix ou signal-prix.

Etant donné que l’objectif de la politique est de réduire les émissions en dioxyde de carbone, la taxe carbone a un sens économique et environnemental car elle taxe l’externalité (production de CO2) directement. Le charbon génère un fort taux de carbone par unité énergétique produite, supérieur à celui du pétrole et du gaz. A ce titre, il doit être taxé proportionnellement plus à énergie égale produite, et de même pour le pétrole par rapport au gaz.

Les arguments pour la mise en place d’une taxe carbone :

- La taxe présente l’avantage d’avoir une portée universelle (ce qui n’est pas le cas des permis d’émission, qui ne peuvent s’appliquer qu’à de grandes entités telles que les entreprises ou les pays) et implique chaque consommateur.

- Les modalités de prélèvements de la taxe, si l’on impose à la source, sont d’une application facile et plus réaliste qu’un système de permis dès lors qu’il s’agirait de limiter les émissions des particuliers et des sources diffuses en général, telle l’automobile. En effet, le système de la taxe concerne tous les types d’usages des hydrocarbures, et il est évident que les systèmes des permis échangeables ne peuvent couvrir les secteurs du transport et des services.

- La taxe implique peu de coûts de transaction, à tous les stades, et elle a un effet dynamique du fait qu’elle représente une incitation permanente à la réduction des émissions: les avancées technologiques, logistiques et organisationnelles et leur extension à toute l’économie mènent à une réduction du prix des permis.

- La taxe ne fait pas l’objet de comportements stratégiques des entreprises et des ONGs, qui seraient de nature à nuire au cadre contractuel du marché. Les ONGs ou personnes privées opposées à la vente du droit à la pollution pourraient acheter en masse des droits d’émettre afin de faire monter les prix des permis. De même, les entreprises peuvent adopter cette attitude pour mettre leurs concurrents en difficulté.

- La taxe est moins compliquée à mettre en œuvre ne serait-ce qu’au plan technique, et par ailleurs les décideurs sont plus habitués à ce type d’instruments, de nature fiscale.

- La taxe ne nécessite pas de traiter les problèmes techniques liés à la prise en compte des puits de carbone, les différents gaz à effet de serre, la mise en œuvre des accords techniques et leur gestion.

- Le système de la taxe dégage des revenus qui peuvent être recyclés dans l’économie et par exemple réduire différentes autres taxes.

- Enfin, il est important de relever que l’impossibilité de généraliser le recours aux instruments fiscaux en l’absence d’une autorité mondiale, avancée comme inconvénient par les détracteurs de la taxe, ne tient pas vraiment. En effet, le système des permis d’émission nécessite également la présence et l’implication d’institutions internationales.

Un certain nombre de taxes pigouviennes sur le carbone ont déjà été mises en place dans le monde :

Un certain nombre de gouvernements à travers le monde ont déjà mis en place des taxes portant de diverses façons sur le carbone.

La France : Il existe déjà une taxe en France de cette nature, mais non conçue comme une écotaxe. Il s’agit de la taxe intérieure sur les produits pétroliers: La TIPP. Elle représente autour de 7% des recettes fiscales de l’Etat.
Par ailleurs, une taxe carbone doit entrer en vigueur dès 2010 en France. Le montant de la taxe est fixé à 17 € par tonne de CO2 (soit 4,5 centimes par litre de fioul et de gasoil et de 4 centimes par litre d'essence). Elle s'appliquera à tous et sera introduite de manière progressive.
Cette taxe carbone portera sur le pétrole, le gaz et le charbon selon leur conteneur en CO2. L'électricité n'est en revanche pas concernée, car l'électricité produit peu de CO2en France, une grande partie étant issue des énergies renouvelables. Les ménages et les entreprises paieront le même prix.
La création de la taxe carbone s'accompagnera pour les ménages français, soit d'une réduction de l'impôt sur le revenu pour tous les ménages qui le paient, soit du versement d'un chèque vert équivalent pour tous les ménages non imposables. L'impôt sera reversé selon la taille famille et dépendra du lieu de résidence, en zone rurale ou en zone urbaine.
La France défend également l'idée d'une taxe à la frontière pour les produits importés en donnant l'exemple des Etats-unis qui appliquent cette méthode. Cette taxe aux frontières servirait à financer la protection sociale.

Le Royaume-Uni : a instauré une taxe nommée «climate change levy» dès 2001. Cette taxe porte sur l’usage de l’énergie dans l’industrie, le commerce et le secteur public. L’argent collecté finance des réductions de cotisations patronales auprès de la « National Insurance » et des investissements en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
Les taux sont de 0.15 £/kWh pour le gaz, 0.07 £s/kWh pour le pétrole, 0.44 £/kWh pour l’électricité 0.12 £/kWh pour toute autre installation soumise à la taxe. Des exemptions sont cependant pratiquées, notamment pour l’électricité d’origine renouvelable et pour le combustible utilisé en cogénération.

La Finlande : a adopté une taxe carbone en 1990, et fut le premier pays à le faire. Initialement fondée sur le contenu en carbone, elle a par la suite été transformée en taxe mixte carbone / énergie. Son montant actuel est de 18.05 € par tonne de CO2 soit 66.2 € par tonne de carbone.

La Suède : a introduit en 1991 une taxe sur les émissions carboniques. Actuellement, la taxe atteint une valeur de 150 $ par tonne de CO2, mais aucune taxe n’est en vigueur sur les combustibles utilisés pour la production d’électricité, et les entreprises de l’industrie ne sont soumises qu’au paiement de 50% de la taxe de règle.
Cependant, les consommateurs non-industriels paient une taxe séparée sur l’électricité. Les combustibles tirés de ressources renouvelables comme l’éthanol, le méthane, les biocarburants, la tourbe et les déchets sont exonérés de taxe. Par conséquent, la taxe a favorisé l’essor important du recours à la biomasse pour le chauffage et l’industrie. Le 17 septembre 2007, le gouvernement suédois a annoncé qu’il augmenterait les taxes sur le CO2 pour lutter contre le Changement Climatique.

Le Québec : La mise en œuvre d’une «taxe sur les hydrocarbures» (pétrole, gaz naturel et charbon) a été annoncée en Juin 2007 et son prélèvement a commencé le 1er octobre 2007. Même si son taux est faible, cette taxe sera la première taxe de ce type mise en place par un Etat/une province nord-américain(e).

La Suisse : Ce pays lie la montée de la taxe carbone à sa capacité de tenir, chaque année une trajectoire de baisse des émissions compatible avec ses engagements de Kyoto: pas de taxe si cette trajectoire est respectée, taxe renforcée chaque année dans le cas contraire.
Ceci est une formule très cohérente avec l’esprit de Kyoto (qui fixe des limitations quantitatives aux émissions) et qui permet de ne pas s’enfermer dans le débat sans fin opposant les mesures fiscales aux mesures réglementaires ou aux accords volontaires par lesquels certains secteurs industriels pourraient être exonérés de la taxe.
Par ailleurs, pour éviter les suspicions (d’une taxe étranglant l’industrie ou au contraire, offrant des cadeaux aux patrons via la baisse des charges sociales), le système prévoit que les entreprises reçoivent, par une baisse des charges le produit de la taxe carbone qu’elles ont globalement versé (sauf les entreprises ayant optés pour des accords volontaires, ce qui rend ce type d’accord moins attractif) et que les salariés verront de même baisser leurs cotisations au prorata de ce qui leur sera globalement prélevé.

L’Allemagne : a mis en place une réforme fiscale écologique et a créé le «Green Budget Germany».

Najeh Dali

Proposé par Najeh Dali

Najeh Dali : voir La position de la Tunisie par rapport à la Taxe carbonne
Voir Partie 2