mercredi 30 novembre 2011

Najeh Dali : Mécanisme de développement propres l’échec de l’Afrique : En raison de son très faible pouvoir économique et de son fort besoin de financement, l'Afrique peine à imposer son point de vue dans les négociations climatiques. Que faut-il faire pour que l'Afrique fait entendre sa voix


Najeh Dali : Mécanisme de développement propres l’échec de l’Afrique : En raison de son très faible pouvoir économique et de son fort besoin de financement, l'Afrique peine à imposer son point de vue dans les négociations climatiques. Que faut-il faire pour que l'Afrique fait entendre sa voix

Depuis quelques années dans le cadre du protocole de Kyoto relatif aux engagements des pas industrialisés à réduire les gaz à effets de serre, plusieurs mécanismes ont été crées dont notamment le mécanisme de développement propre qui consiste pour les pays industrialisés à financer des projets réduisant ou évitant des émissions dans les pays en développement en contrepartie de crédits carbone.
-       A ce titre par manque de consciences ou compétences,  l’Afrique n’a pas bénéficié énormément à part quelques projets en Tunisie (décharges contrôlées) ou en Afrique du Sud, Maroc.  Les investisseurs préfèrent des projets de transformation de procédés industriels dans lesquels la réduction de carbone est mesurable, traçable et vérifiable. Ces projets ne sont pas bien identifiés en Afrique surtout les projets à risque. Les projets relatifs à l’eau ne sont intéressants pour les pays industrialisés et les projets des énergies renouvelables trop couteux pour les pays en voie de développement comparativement à l’utilisation aux énergies fossilles
Autre souci : les financements précoces pour le climat, qui doivent permettre de-financer les besoins les plus urgents des pays en développement contre le changement climatique avant la mise en place du fonds vert en 2013, ont été plus faibles qu'escompté : bien moins que les 30 milliards de dollars promis sur trois ans.
-       Il importe de noter que selon les spécialistes il ne s’agit pas d’un nouveau fonds mias plutôt  une autre façon pour redéployer les moyens déjà alloués à l’aide au développement (donner par la main droite et prélever par la main gauche). Une partie a consisté en un recyclage de l'aide au développement et l'autre a pris la forme de prêts conditionnels au lieu des dons traditionnels.
-       Il est opportun de noter que la majorité sont des prêts , dit-on bonifiés,  pour attirer les entreprises étrangères. De plus, en raison des démarches et des contraintes administratives qu'impliquent ces prêts, nombre de pays africains n'ont pas été en mesure de monter suffisamment de dossiers de qualité pour mobiliser ces fonds",
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-       Ce manque d'expérience et de leaderships  font de l'Afrique sujette à pressions., Les Etats africains acceptent alors de rallier les positions climatiques des uns et des autres, de la Chine, des pays arabes, des Etats-Unis ou encore de la France, sans se préoccuper de leurs intérêts environnementaux. 


Proposé par Dali Najeh  


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