dimanche 27 novembre 2011


Dali Najeh : Climat/changement climatique : le développement économique, la position régionale font le poids au sommet mondial sur les changements climatiques : La Chine fait entendre sa voix :  Durban Afrique du Sud 28 Nov au 12 dec 2011

par Dali Najeh, dimanche 27 novembre 2011, 21:38
Dali Najeh : Climat/changement climatique : le développement économique, la position régionale font  le poids au sommet mondial sur les changements climatiques : La Chine fait entendre sa voix :  Durban Afrique du Sud 28 Nov au 12 dec 2011
La Chine insiste à ce que la conférence de Durban sur le changement climatique appliquerait le principe de "responsabilité commune mais différenciée", c'est-à-dire pollueur payeur. Ce point fortement discuté entre les pays développés et les pays en voie de développement et notamment le groupe G77+ Chine.
En effet, lors du Sommet de Copenhague 2009 les pays développés veulent revoir les engagements des pays en voie de développement et notamment la Chine, (qui représente avec les états unies le fort pourcentage d’émission total des GES dépassant chacune plus de 20%), inclus dans les engagements internationaux en matière de pourcentage de gaz à effet de serre (GES) causes principales des changements climatiques. Pour la Chine il faut discuter en terme simple d’individu pour les autres pays probablement de PIB/capita, plusieurs options sont présentées. Cela mettra la Chine dans le processus des pays à engagement obligatoire, et risque de baisser son tissu industriel qui selon les rapports fort polluer. La Chine se présente avec les pays en voie de développement en matière de changements climatiques. L’intérêt économique mondial est extrêmement important. Où sommes-nous les petits pays comme la Tunisie (bien sure en terme de superficie, population écosystème,…)   
Lors d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Weimin a déclaré que la réunion de Durban devait prendre pour base que, malgré le fait que le monde est uni dans ses efforts pour contrôler le changement climatique, les objectifs doivent varier en fonction du niveau de développement de chaque pays. Il a ajouté que la conférence devait adhérer à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et au Protocole de Kyoto.
Le porte-parole a appelé la conférence à quantifier avec précision les réductions des émissions attendues des pays développés au cours de la deuxième période d'engagement du protocole.
La Chine soutient que la conférence de Durban doit définir les engagements de réduction des émissions dans le cadre de la CCNUCC pour les pays industrialisés n'ayant pas ratifié le Protocole de Kyoto, a expliqué M. Liu, ajoutant que ces engagements devaient être comparables à ceux des pays développés ayant rejoint le protocole.
Il a demandé à ce que les nations précisent les modes de financement et de mise en place des efforts de réduction des émissions et à ce que les moyens de mesure des avancées des pays développés et en développement soient transparents et vérifiables.
M. Liu a espéré que les nations en développement pourraient prendre des engagements indépendants de réduction des émissions lorsqu'elles recevraient des soutiens techniques et financiers.
La Chine espère que tous les pays mettront en oeuvre avec sérieux leurs engagements d'ici 2020 et prendront des mesures additionnelles de réduction des émissions après 2015, a-t-il indiqué.
La conférence se déroulera fin novembre dans la ville de Durban, en Afrique du Sud. Elle réunira les délégués de près de 200 gouvernements afin de négocier les actions à prendre face au changement climatique.
Dali Najeh
Najeh Dali

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